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AQUANDES

UNE FAMILLE EN AMERIQUE DU SUD

CARNET DE ROUTE 1

TRAJET

Trajet

Voyager

PAR LAURENT

Par Laurent

C’est un genre de souk, un endroit ou l’on peut trouver tout et n’importe quoi. Dans les allées étroites et encombrées du marché couvert d’un quartier populaire de Rio nous cherchons une poche ventrale pour y stocker nos documents et notre argent.

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Dehors, les pavés transpirent d’une moiteur étouffante. Nous avons atterri hier et il faudra encore quelques jours pour nous acclimater. Nous n’avons que quelques jours pour visiter et organiser notre transfert vers Buenos-Aires ou on doit récupérer Enzo.

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La ville est fascinante; les perspectives et les perceptions changent sans qu’on ait eu le temps de les assimiler. Les plages, les buildings, les montagnes, les bidonvilles, les parcs, le port, la baie… tout est imbriqué.

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Nous montons sur le Corcovado pour voir Rio de haut, mais, malheureusement, la brume domine. On aperçoit, néanmoins, quelques quartiers au hasard des éclaircies. Soudain, le Christ lui-même se dégage et c’est la ruée pour la photo souvenir. Dans la foulée, nous traversons une partie de la ville pour le téléphérique qui monte sur le Pain de Sucre. La vue est plus dégagée et le christ semble flotter sur un tapis blanc en arrière plan.

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Tous les jours nous découvrons un peu plus de la culture culinaire brésilienne. Il y a les restaurants au kilo qui sont en fait un buffet froid et un buffet chaud ou l’on pèse son assiette à chaque passage. Dans les churascaria où on mange de la viande grillée succulente, les serveurs font le tour des tables avec les différentes viandes sur leur broche. En règle générale, les cartes sont très fournies et les plats délicieux. Il y a aussi des vins excellents mais il faut se rendre dans de très bons restaurants pour les trouver.

Nous avons la chance d’assister à une répétition générale de quelques écoles de samba pour le carnaval. Pour l’occasion, la moitié de Copacabana est interdite à la circulation pour permettre la formation et le passage des cortèges. Ils sont composés, pour chaque école, d’une batterie, de plusieurs groupes de danseurs et du camion de sonorisation pour les chanteurs. C’est étourdissant... et ils ne portent pas leurs costumes et ne sont pas accompagnés des chars décorés.

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Un des plus beaux endroits de Rio est, sans conteste, le Jardin Botanique. Les collections de plantes tropicales sont éblouissantes. Malheureusement, nous ne sommes pas à la bonne saison pour les orchidées, mais nous pouvons quand même observer quelques splendides spécimens.

 

Nous profitons du temps maussade de samedi pour nous rendre au Musée d’Art Contemporain de Niteroi. Le bâtiment lui-même est déjà une œuvre majeure dessinée par Oscar Niemeyer. Construit sur un éperon rocheux s’avançant dans la baie, il ressemble à une énorme soucoupe supportée par une colonne centrale émergeant d’un plan d’eau. La rampe d’accès ressemble à un ruban flottant dans la brise du large. A notre grand étonnement, les enfants se passionnent pour les collections présentées à l’intérieur et nous passons un excellent après-midi au milieu des sculptures, des peintures et des montages.

 

Le temps passe très vite et, après avoir passé seulement quatre jours a Rio, nous devons nous envoler pour Buenos-Aires. L’arrivée du Grande San Paolo, transportant notre camion, est prévue pour le 14 Février. Nous décidons de nous séparer : les enfants rentreront en voiture avec papy et mamy jusque Sao-Mateus, nous prendrons l’avion pour Buenos-Aires et, après avoir récupéré Enzo, nous remonterons par la route pour rejoindre le reste de la famille. Nous faisons nos adieux et nous nous donnons rendez-vous dimanche 20 février à Guriri.

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Après un vol sans histoire nous atterrissons à Buenos-Aires. C’est évident nous ne sommes plus à Rio. Sommes-nous toujours en Amérique du sud ? La ville est ordonnée, quadrillée. L’artère commerçante est énorme et foisonne de magasins de luxe et de sport. Il y a des librairies partout et beaucoup de galeries d’art aussi. Ici aussi on mange très bien mais, surtout, le vin est excellent dans tous les restaurants.

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Le 14 février, nous nous rendons chez Grimaldi pour obtenir des informations sur le débarquement et le dédouanement d’Enzo. Déception ! Le bateau n’arrivera que le samedi 18 Février donc le dédouanement ne pourra se faire que le lundi suivant.

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Une semaine d’attente : nous tuons le temps en faisant du shopping. Nous nous promenons aussi beaucoup, sous une chaleur caniculaire. Nous attrapons, quasi simultanément, un gros rhum avec la climatisation des restaurants et un coup de soleil dans les parcs. Nous changeons d’hôtel pour être plus proche du port, de la rue commerçante et de l’assureur. Nous assurons le camion chez AGF : c’est cher mais le paiement est mensuel et nous pouvons la suspendre par Email. De plus c’est la seule compagnie où le siège central a accepté de traiter notre dossier… en anglais. Nous pourrons toujours chercher à notre aise une autre assurance au Brésil.

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Enfin, lundi 20 février, à 9h30, nous sommes au bureau de la douane portuaire. Un monsieur d’une soixantaine d’années se présente en nous expliquant qu’il connaît très bien toutes les démarches à effectuer et qu’il peut nous aider. Nous apprendrons par la suite qu’il est l’intermédiaire de Grimaldi pour le dédouanement. Nous le remercions poliment mais très vite nous nous rendons compte que son aide est indispensable. Une navette est nécessaire pour se rendre au bureau où on paie les droits d’entrée. Nous y retrouvons un couple d’argentins qui effectuent les mêmes démarches que nous. L’intermédiaire est là aussi. Le montant de l’opération s’élève à 2160 pesos mais, comme ils ne peuvent encaisser plus de 1000 pesos, nous devons effectuer un versement bancaire et leur apporter la souche. Nous nous éloignons du guichet et l’intermédiaire nous demande d’un air très sérieux combien on doit payer. Nous lui disons et il nous conseille de le suivre au bureau des réclamations avec l’autre couple. Quelques bureaux et aller-retour plus tard, nous comprenons que l’encodage a été fait pour une importation et non pour un transit touristique. Nous ne paierons finalement que 960 pesos. Reste à trouver et à sortir Enzo. Comme nous avons lié connaissance avec l’autre couple, nous restons ensemble pour la suite des démarches.

 

Finalement, vers 14h00 je retrouve Enzo sur un quai. Rien n’est fracturé, pas de coups, pas de griffes. Je mets le contact, plus de batteries. Après 30min, un pick-up brinquebalant chargé de batteries de secours arrive. Le moteur démarre au quart de tour. Le témoin de batterie ne s’allume pas normalement mais l’alternateur charge. Pourvu que ça tienne. Encore quelques documents à cacheter et à donner et Enzo sort du port. Nous donnons 200 pesos à l’intermédiaire, il s’est montré très utile et très efficace. Nous échangeons nos adresses avec l’autre couple ; nous leur rendrons visite durant notre périple. Nous pouvons enfin commencer la longue route vers Guriri.

 

La sortie de Buenos-Aires est facile et rapide. Les autoroutes sont bonnes mais nous avons un peu de mal à nous habituer à la signalisation. L’atlas routier de l’automobile club argentin que nous utilisons manque aussi de précision. Nous parvenons à garder le cap et remontons la ruta 14, plein nord.

 

Deuxième jour de route. Nous traversons de vastes plaines où alternent savanes et marais. C’est désespérément plat avec des routes interminablement droites. En début de soirée un grand bruit nous force à nous arrêter. L’échappement coté passager est cassé à deux endroits. En même temps je constate qu’on a perdu un morceau de bande de roulement de 12cm / 8cm au pneu avant gauche. L’échappement ce n’est pas grave, mais le pneu doit être remplacé. Nous nous dirigeons à vitesse réduite vers la ville la plus proche. Barrage de police et amende pour hauteur non réglementaire des pare chocs. On palabre, on négocie, le montant baisse et l’amende va dans la poche du flic. C’est quand même un des pays les plus corrompus au monde. Nous nous arrêtons à la première station service pour passer la nuit.

 

Troisième jour de route. Le fait que nous soyons dans une province plus peuplée et proche d’une ville nous rassure. Nous avons quitté les vastes plaines pour une région vallonnée et arborée où une végétation très verdoyante pousse sur une terre rouge brun. Le contraste est superbe. A l’entrée de la ville nous trouvons un marchand de pneus. Nous plaçons deux pneus neufs à l’avant et à 10h00 nous sommes de nouveau sur la route. La journée s’annonce bien. Une heure plus tard, Enzo tire violemment vers la droite. Je m’arrête sur le bas coté : pneu avant droit crevé. Nous soupçonnons une erreur de montage mais notre problème prioritaire est le changement de roue. Comme, à l’origine, il était prévu de convoyer Enzo de Rio à Guriri en compagnie de papy, nous n’avons prévu aucun outillage. Avec un cric trop petit et sans clé de roue le constat est simple : nous avons besoin d’aide. Véro se dévoue et fait des grands gestes à un camion brésilien qui s’arrête. Le chauffeur, très sympa, nous aide à remplacer la roue, et, après une heure d’efforts nous pouvons repartir. Nous trouvons, dans le village suivant, un réparateur de pneus. Une erreur de montage a provoqué une usure précoce de la chambre. Il répare la chambre et rectifie le problème de montage. Nous repartons rassurés mais crasseux et en sueur. La moyenne de la journée est déplorable ; nous avons besoin d’un remontant. Nous décidons de passer la frontière Argentine/Brésil et de nous arrêter dans un hôtel à Iguaçu pour la nuit. Douche, restaurant, piscine, les accus sont rechargés pour la suite.

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Quatrième jour de route. Nous traversons l’état du Parana à bonne allure. Nous profitons d’un arrêt carburant pour acheter une clé de roue.

 

Cinquième jour de route. Nous traversons l’état de Sao Paulo. La première route que nous empruntons est dans état épouvantable. La suite se déroule sur de superbes autoroutes. En fin d’après-midi, nous entrons dans le Minas Gerais.

 

Sixième jour de route. La traversée du Minas Gerais s’avère lente et difficile. L’état est très montagneux, il n’y a pas d’autoroutes et les nationales sont encombrées et en travaux. Les descentes sinueuses prises prudemment sur le frein moteur succèdent aux cotes interminables. Sur les tronçons à trois voies, les camions surchargés dépassent à 30Km/h d’autres camions encore plus surchargés. Le rapport poids/puissance avantageux d’Enzo nous permet de, quasiment, laisser sur place cette masse fumante et rampante. Dans certaines côtes, même les voitures ont du mal à nous dépasser. Avec de telles conditions de roulage, la moyenne horaire est faible. Nous roulons tard pour nous rapprocher le plus possible des enfants.

 

Septième jour de route. Plus que 300Km, nous démarrons tôt. Enzo commence à fatiguer : un des circuits d’air comprimé fuit, nous perdons du carburant et, après quelques kilomètres, nous perdons 40cm d’échappement coté conducteur. Qu’importe, nous continuons. Nous entrons dans l’état d’Espirito Santo. Les routes sont de plus en plus mauvaises. A la sortie d’un village le tarmac fait place à de la terre battue et nous passons la rivière sur un pont en béton à peine plus large qu’Enzo. Les ponts suivants sont en bois et encore plus étroits. Le mauvais tronçon ne fait que 10Km et fait place à une superbe route nouvellement tarmaquée. A Nova Venecia, nous appelons papy et mamy pour leur dire que nous sommes proches. Ils partent à notre rencontre, et, à 13h00, nous nous rejoignons enfin. Les enfants montent avec nous et nous suivons papy et mamy jusque chez eux.

 

En un peu moins de 6 jours effectifs de route, nous avons parcouru 3600Km dont environ 350 sur autoroute. Si en Argentine les routes étaient droites et plates, Au Brésil nous avons surtout eu des nationales sinueuses qui suivent les ondulations du relief. Dans ces conditions nous considérons notre moyenne de 600Km par jour comme une belle performance.

 

Maintenant il faut se remettre d’aplomb. Au programme pour nous : découverte de la cuisine locale, visite de l’île et plage. Guriri est connu des surfers pour ses vagues et nous achetons une paire de planches pour en profiter. L’essai est concluant mais il faudra encore de la pratique pour prendre les rouleaux sans se faire retourner. Au sud de l’île, nous profitons des eaux calmes de la lagune pour palmer un peu. Nous goûtons la spécialité locale, la moqueca de siri, un genre de pot au feu de crabe, délicieux…

 

Pour Enzo c’est garage. Nous nous rendons chez un mécanicien toutes marques à qui nous expliquons nos problèmes. Il s’occupe de la fuite d’air comprimé et nous trouve les personnes capables de réparer l’échappement et le réservoir.

 

L’alternateur nous lâche définitivement. On ne sait pas si un défaut du régulateur a brûlé l’alternateur ou si c’est l’inverse, mais il faut remplacer le premier et réparer le second. De plus, il y a un problème d’alignement et, lors de l’essai de charge, la courroie de l’alternateur casse et fait sauter celle du compresseur. Il est passé 21H00 quand nous repartons du garage. Ici on prend votre véhicule sans rendez-vous et on travaille « au finish ».

 

Nous recevons une proposition pour installer un système centralisé de contrôle de la pression des pneus. Il envoie une alarme et compense la fuite si il y a une crevaison. A 270€ placé et garanti un an, nous n’hésitons pas longtemps.

 

 

Anecdotes :

  • En Argentine, comme en Europe, les autoroutes sont accessibles aux camions, voitures et motos. Il faut quand même faire attention aux cyclistes et aux mobylettes.

  • Au Brésil, on livre les bonbonnes de gaz à moto. Trois d’un coup.

PAR VERO

Par Véro

Petites réflexions de la co-pilote, Maman, institutrice, infirmière, épouse (faut pas oublier ça…) et future maman…

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Depuis 1 an, nous préparons ce projet et puis voilà, on y est. Le Christ Rédempteur nous a accueilli avec ses bras ouverts. Je croyais qu’une fois les tracasseries presque clôturées en Belgique et la redécouverte de Rio, on pourrait décompresser, s’investir uniquement dans le voyage. Je me suis trompée. Il faut récupérer Enzo, soigner ses « maladies » et terminer ce qui n’avait pu l’être avant le départ. Patience, patience, patience !

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Notre grande aventure débutera quand toutes les amarres seront larguées. La soif de liberté et la nécessité d’être confronté à l’inconnu s’intensifient de jour en jour depuis plus d’un an. Dans quelques jours, nous prendrons le large…Dans quelques jours nous découvrirons non pas l’immensité des océans mais celle du Brésil. Dans quelques jours, nous réinventerons notre vie de famille à 5 +1.

 

Les droites de l’Argentine et les courbes brésiliennes

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Un des rôles du co-pilote est la lecture des cartes. De Buenos-Aires à la province de Missiones, je peux vous garantir que j’ai peu lu la carte ; les routes sont étonnement rectilignes et la signalisation correcte. Notre radio n’est pas encore installée et le bruit de l’échappement empêche toute conversation prolongée. Ma seule occupation était l’observation des paysages et des ponts. Eh bien, on peut avoir soif d’aventure mais tout de même à la longue, trouver ennuyeuse la morne plaine !

 

La province de Missiones à la végétation exubérante me réconcilie avec la nature.

Bien évidemment, dans les routes sinueuses du Minas-Gerais brésilien, quand vous roulez à du 40 km/h de moyenne et que Guriri et vos 3 Schtroumfs vous semblent à l’autre bout du monde, vous rêvez des droites argentines…

 

L’attente

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Depuis plusieurs jours, il fait chaud. Sur notre petite station météo, nous constatons la montée inexorable du taux d’humidité : 75%, 86%, 91%... Mais quand va-t-elle arriver ? On guette le ciel et les nuages. Pas de signes annonciateurs. Les feuilles de cours collent sous les poignets, les câlins sont moites, l’air du ventilateur nous colle à la peau…

 

Un après- midi, je m’autorise une sieste et je commence à entendre le plic-ploc des gouttes de pluie. J’entends les gouttes éclater sur les pierres de la cour et l’eau ruisseler dans la gouttière, j’imagine les fruits se gorger d’eau, la pelouse verdir et les roses éclore dans le petit parterre. J’imagine chaque poussière de terre de la route en train de se gorger d’eau ; dans quelques minutes la route sera inondée. La pluie tant attendue est arrivée.

 

Le bruit, le goût, l’odeur d’une pluie tropicale, c’est tellement extraordinaire. Les pluies belges n’ont pas cette facette magique.

PAR XAVIER

Par Xavier

Quand nous sommes arrivés à l’aéroport de Bruxelles National, j’étais impatient de monter dans l’avion, et quand on était dans l’avion je frissonnais. Une fois à Lisbonne nous avons repris nos sacs qui n’étaient pas dans la soute et nous avons changé d’avion. Le deuxième vol a duré 10 heures : c’est long et énervant. Une fois arrivés à Rio de Janeiro, nous avons retrouvé Papy et Mamy qui nous attendaient. Nous sommes montés à 7 plus les bagages dans une voiture à 5 places : c’était une Toyota Fielder (un modèle de break inconnu en Belgique). On était un peu à l’étroit mais heureusement l’hôtel n’était qu’à 20 minutes de route, en plein centre de Rio dans le quartier appelé Flamengo. (C’est aussi le nom d’un grand club de football de Rio !!)  Quand nous sommes arrivés à l’hôtel nous avons déchargés les bagages et nous sommes allés manger en ville. Le lendemain jeudi, nous sommes allés faire des formalités et visiter le quartier du Carioca et avons mangé une crème glace dans la ‘Confeitaria Columbo’ (un ancien bâtiment dont l’intérieur est totalement couvert de miroirs et l’étage donne sur le bas à travers un grand ovale : c’est un endroit remarquable de Rio) Il faisait très chaud dans les rues. Au soir, nous nous sommes promenés sur Copacabana et, comme un orage arrivait, sommes entrés en vitesse dans un restaurant : en un ¼ d’heure, l’eau arrivait au milieu des roues des voitures et couvrait les trottoirs. On ne voit jamais dans les publicités pour touristes Copacabana sous l’orage !! 

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Vendredi matin, départ vers le Corcovado et le ‘Christ Rédempteur’. Malheureusement, les nuages se sont maintenus très bas et on ne voyait presque rien de Rio. En descendant, nous avons fait un arrêt au ‘Mirante Dona Marta’, en dessous des nuages et, là, on voyait la ville. Après-midi, direction le quartier de Urca et le ‘Pão de Açucar’ (le Pain de Sucre). Quand nous avons quitté le Pain de Sucre, nous sommes allé à un autre endroit où on avait la vue sur Rio de Janeiro. Une heure plus tard nous sommes retourné à l’hôtel. Quelques jours plus tard on est allé à Nitéroi visiter le musée d’art contemporain. A l’étonnement de mes parents c’était la première fois que je m’intéressais à l’art depuis le 12 mai 1996 à 20 heure. Le lendemain, nous quittons nos parents qui vont à Buenos-Aires chercher Enzo qui est dans un des bateaux de Grimaldi. Tandis que nous nous prenons la route jusqu a Guriri. Pendant tout le trajet nous avons demandé des gouttes de pluies. L’arrivée à Guriri était impressionnante. Dès le soir nous allons à la plage et même tout les jours. Mais un jour on y est allé à 6 heures du matin. Exactement 6 jours après notre arrivée à Guriri nous retrouvons nos parents et le plaisir d’entendre le grondement infernal d’Enzo.


Attention : le « u » en espagnol et en portugais se prononce « ou ».

PAR SEBASTIEN

Par Sébastien

Le 8 février 2006, pour la première fois, j’ai pris l’avion. C’était GENIAL !!! L’atterrissage à Rio a été très brutal ; avec mes frères, on riait aux éclats ce qui faisait rire les autres passagers sauf Maman qui était verte !!!


J’ai eu très très chaud à Rio et on buvait plein de guarana pour se rafraîchir. J’ai visité tous les trucs connus de Rio.


Le 13 février, j’ai fait un gros câlin à Papa et Maman pour leur dire au revoir avant le départ pour Buenos-Aires. Moi, j’ai fait la route jusque chez Papy et Mamy.
Bonjour les tortues !!!


J’ai découvert qu’il y avait des nids de tortues tout près de chez papy et Mamy à la plage. Nous y sommes allés lorsque les scientifiques les sortaient du nid pour les mettre sur le sable et qu’elles aillent jusqu’à l’eau de la mer. Nous avons pu en prendre une chacun pour la poser sur le sable. Les petites pattes des bébés tortues griffent un peu la main. Elles savent nager alors que personne ne leur a appris. C’est magique. 


La plage, c’est génial.
Je fais du Body Surf sur l’océan près de chez Papy et Mamy ; ce n’est pas facile mais c’est très marrant.
J’ai nagé avec mon masque, mon tuba et mes palmes dans une lagune au bout de l’île de Guriri. Il y avait une petite île au milieu de la lagune qu’on a rejointe en nageant.


L’école
Maman nous appelle en frappant dans ses mains vers 9 h. L’école dure plus ou moins 3 h ; ça dépend si je suis dans la lune ou si j’additionne vite les dizaines et les unités.

PAR GAETAN

Par Gaëtan

On a été voire les bébé tortues. Il y en avait avec des taches blanches et d’autres sans taches. J’ai mis un bébé tortue dans la mer. J’ai pris une photo de la tortue qui partait dans les vagues. Tous les jours on allait sur la plage pour faire des grands châteaux de sable et des rivières. Je sais même mettre ma tête dans l’eau. On a rejoint papa et maman sur la route pour les ramener à Guriri.


On mange beaucoup de fruits : des mangues, des pastèques, des melons, des bananes, des papayes. On boit du guarana, du jus de fraise, du jus de melon, du jus d’ananas.

PHOTOS

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